Le propriétaire bailleur est un investisseur qui souffre encore de préjugés.
Nombre de gens ont cette vision préconçue du riche propriétaire dédaigneux du sort de son locataire. Les médias eux-mêmes se régalent souvent de ces amalgames, et n’oublions pas la classe politique qui participe allègrement à la diffusion de cette idée erronée du propriétaire nanti, détenteur de biens immobiliers…
→ Et pourtant, la réalité est tout autre.
Le développement de l’accès à l’information a transformé les comportements sociaux. Du temps de nos grands-parents ou arrières-grands parents, l’immobilier se résumait, pour certains, à l’édification de sa résidence principale après une longue période professionnelle.
De nos jours, l’immobilier est devenu beaucoup plus accessible, et de ce fait ce n’est plus une acquisition immobilière que nous réalisons mais plusieurs. Ensuite, si notre capacité d’épargne nous le permet, l’investissement dans un petit appartement ou une résidence secondaire est devenu monnaie courante.
On constate même que la plupart des propriétaires bailleurs sont en fait de petits épargnants soucieux d’investir leurs économies dans un placement rassurant tel que la Pierre. Cet investissement est souvent financé à crédit et ne peut supporter, tant il est tendu, les aléas de locataires indélicats, sous peine de se retrouver dans une situation financière catastrophique.
→ En définitive, nous sommes tous des investisseurs potentiels.
Même si certains investisseurs maîtrisent les connaissances et compétences du professionnel immobilier. La plupart des particuliers sont plus ou moins éclairés sur le sujet.
Et puis, nous avons tous en nous ce besoin « instinctif » de devenir propriétaire un jour, ne serait-ce que pour y fonder sa famille. Grâce aussi à la vulgarisation du financement immobilier, notre achat immobilier se finance à crédit et devient en sorte une épargne capitalisée.
A l’heure actuelle, notre bon sens nous pousse inexorablement à anticiper notre source de revenus pour la retraite. Notons que cette prise de conscience est de plus en plus précoce. Il n’est pas rare qu’un jeune actif, fraîchement arrivé dans le monde du travail, achète un appartement dédié à la location alors que lui-même habite toujours chez ses parents.
Enfin, nous souhaitons, à un moment donné, laisser à nos enfants une trace, une aide, le fruit de nos efforts. Là encore, transmettre la maison familiale ou céder un appartement pour le premier logement de son enfant est un acte devenu courant.
Dans notre société, l’immobilier fait partie intégrante de notre mode de vie et il s’adapte même parfaitement aux différentes étapes qui ponctuent notre existence.
Alors, loin s’en faut de cette vision dépassée de l’investisseur bailleur aisé, qui, il faut le dire, appartient désormais au passé !
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