Au fur et à mesure des consultations avec les partenaires sociaux et interventions médiatiques des politiques, la « grande » réforme des retraites n’est plus qu’une valse à 2 temps où perplexité et déconvenue clôturent le bal. Et le Premier Ministre, qui présentait en août dernier les termes de cette réforme, orchestre la volonté gouvernementale sur le ton de la justice sociale.
Ainsi, plusieurs mesures devraient favoriser les plus fragiles :
- Les mères de famille : prise en compte des trimestres durant les congés maternité et remaniement de la prime aux familles nombreuses avec le versement à la mère d’un montant forfaitaire en fonction du nombre d’enfants.
- Les salariés à temps partiel : validation d’un trimestre au bout de 150 heures de travail au lieu de 200 heures rémunérées au SMIC, avec la possibilité de report des heures non utilisées l’année suivante. Petit bémol, cette mesure ne concernera que les salariés à temps partiel ayant des revenus ne dépassant pas 1.5 fois le SMIC.
- Les apprentis et stagiaires : validation des trimestres intervenant durant leur apprentissage ou stage. De même, les étudiants en long cycle pourront racheter 4 trimestres maximum moyennant un prix forfaitaire avantageux.
- Les salariés concernés par la pénibilité de leur travail : attribution d’un « compte personnel de prévention de la pénibilité » dès 2015, dans lequel ils cumuleront 1 point par trimestre d’exposition, 10 points correspondant à 1 trimestre de retraite, de temps partiel ou de formation. Toutefois, les 20 premiers points seront dédiés automatiquement à des temps de formation. Autre limite et non des moindres : la collecte ne pourra pas dépasser les 100 points, ce qui signifie en définitive que le salarié exposé ne pourra valider que 8 trimestres seulement !
Sur un autre tempo, un peu plus morose, plusieurs catégories socio-professionnelles vont, elles, se mettre au pas de la contribution :
- Les retraités ayant 3 enfants et plus : imposition de leur bonus actuel de 10%, puis en 2020 disparition de l’avantage.
- Les salariés nés avant 1958 (soit les futurs sexagénaires de 2020) ne subiront pas d’allongement de la durée de cotisation, mais paieront progressivement plus de cotisations retraites pour atteindre une augmentation de 0.3 points dans 4 ans.
- Les salariés nés après 1973 : dès 2020, allongement de la durée de cotisation à raison d’un trimestre tous les trois ans, et cela jusqu’en 2035 pour arriver à 43 ans de cotisation. Certains seront peut-être découragés d’apprendre, après calcul, qu’ils partiront à la retraite à 66 ans voir plus !
Année Naissance |
Ayant 62 ans en |
Durée de cotisation (taux plein) |
1958 |
2020 |
41 ans et 3 trimestres |
1961 |
2023 |
42 ans |
1964 |
2026 |
42 ans et 1 trimestre |
1967 |
2029 |
42 ans ½ |
1970 |
2032 |
42 ans et 3 trimestres |
1973 et + |
2035 |
43 ans |
Les employeurs : hausse progressive des cotisations retraites selon le même modus operandi que les salariés nés avant 1958, soit 0.3 points d’augmentation dans 4 ans. Au total, les entreprises fourniront un effort de 2.2 milliards d’euros, modérément compensé par un transfert partiel de ces cotisations sur d’autres prélèvements afin de ne pas surcharger le coût du travail …
Face à ces nouvelles dispositions, les interrogations demeurent : la refonte du système des retraites rassurera-t-il les actuels actifs sur l’existence et le montant de leur future pension ? L’effort demandé aux « désenchantés » de la réforme sera-t-il suffisant pour assainir le financement des retraites ?…
Tant qu’une réelle réforme de fond ne voit le jour, le système actuel de retraite par répartition demeure très fragile et incertain sur les revenus de chacun à la retraite. Rien donc de mieux que de se constituer un revenu complémentaire et d’en prendre la décision dès aujourd’hui en jouant la carte de l’investissement immobilier.
Il est bon de préciser que ces mesures demeurent à l’état de projet de loi pour le moment. Actuellement entre les mains de l’institution juridique et des caisses de retraite pour avis, il sera présenté le 18 septembre prochain au Conseil des Ministres. Dès le 7 octobre, commencera le long travail parlementaire qui se conclura par le vote ou non de la loi.
En effet, pour mieux vivre ses vieux jours, l’immobilier est un bon investissement pour arrondir ses recettes en complément des avantages fiscaux que perçoivent les retraités. En France, il faut bien dire que l’immobilier aide beaucoup avec les conditions de retraite français qui laissent encore à désirer.
En ce jour de mobilisation contre la réforme des retraites, une enquête d’opinions d’OpinionWay (un peu plus de 1000 personnes interrogées) publiée le 8 septembre 2013, révèle que 61 % des français trouvent « justifiée » cette action de manifestation organisée par différents syndicats.
Décidément, cette réforme n’a pas fini de faire parler d’elle ! Une chose est sûre : la retraite reste le sujet préoccupant des français, et pour cause il en va de leur avenir…
En effet, pour mieux vivre ses vieux jours, l’immobilier est un bon investissement pour arrondir ses recettes en complément des avantages fiscaux que perçoivent les retraités. En France, il faut bien dire que l’immobilier aide beaucoup avec les conditions de retraite français qui laissent encore à désirer.
En ce jour de mobilisation contre la réforme des retraites, une enquête d’opinions d’OpinionWay (un peu plus de 1000 personnes interrogées) publiée le 8 septembre 2013, révèle que 61 % des français trouvent « justifiée » cette action de manifestation organisée par différents syndicats.
Décidément, cette réforme n’a pas fini de faire parler d’elle ! Une chose est sûre : la retraite reste le sujet préoccupant des français, et pour cause il en va de leur avenir…