On le sait tous : le système des retraites est aujourd’hui dépassé voire même en faillite.
Et même si le nouveau gouvernement souhaite une VRAIE réforme des retraites, il doit maintenant faire face à une crise économique européenne qui relaie son vœu au placard. La priorité est désormais à la baisse des déficits publics, d’où le fleurissement de nouvelles taxes touchant toutes les catégories socio-professionnelles.
Et oui, même les retraités sont concernés, notamment avec la proposition d’une nouvelle contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA), actuellement débattue devant l’Assemblé Nationale, dans le cadre de l’adoption du projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale 2013. Cela peut paraître choquant d’instaurer une telle imposition à l’encontre de personnes principalement concernées par le problème de l’autonomie, mais la réalité fiscale de notre pays nous rattrape !
D’autre part, une étude de l’IFOP a récemment dévoilé que 65% des retraités-actifs reprennent une activité pour augmenter leurs revenus. Je ne crois pas que ces retraités s’attendaient à reprendre le travail durant leur retraite. Mais le manque de revenus a eu raison de leurs beaux projets.
Bref le statut des retraités n’est plus si préservé, et les générations actuelles sont plutôt pessimistes quant au montant de leur future pension, voire défaitiste quant à la date de leur départ en retraite : travailler plus et plus longtemps pour des revenus qui seront très certainement insuffisants au maintien de leur niveau de vie.
Fort heureusement, les tabous intergénérationnels (donation, prévoyance, transmission…) tombent petit à petit. Maintenant, il est devenu normal d’anticiper les situations futures qui nous touchent nous ou notre famille. Prévoir pour ne pas subir, voilà peut-être pourquoi nous épargnons tant en France !
Pourtant, cette prise de conscience doit intervenir dès le début de la vie active.
Placer quelques centaines d’euros de manière régulière et sur du long terme impactera positivement votre futur patrimoine. Attention, toutefois, le choix du placement ne se résume pas forcément aux livrets traditionnels ou aux assurances vie. Très tôt, et grâce à l’emprunt, vous pouvez investir dans l’immobilier, que ce soit pour y habiter ou pour louer. Vous vous constituez alors un patrimoine avec ce que l’on nomme « l’épargne forcée » et les loyers.
Tout au long de votre vie, des étapes clés liées à votre situation personnelle et professionnelle seront propices et déterminantes pour anticiper votre retraite. Et à chacune de ces étapes, l’immobilier sera présent :
- l’achat de votre résidence principale vous dispensera de loyers à payer au moment de la retraite.
- l’investissement locatif que ce soit initialement pour défiscaliser ou pour loger votre enfant étudiant vous apportera au final des revenus complémentaires.
- l’achat de la résidence secondaire, pour en profiter, pour louer aussi et puis pour transmettre.
- …
La liste est longue et les options immobilières nombreuses et modulables selon vos besoins et vos capacités. Le tout est de bien doser cet immobilier en se faisant accompagner par un expert, qui vous aiguillera le moment venu sur le cap à prendre.
L’heure n’est plus aux essais ou aux attentes de probables réformes, il est maintenant plus que grand temps d’anticiper sa retraite sérieusement.
Laisser un commentaire