A l’heure des grandes réformes annoncées par le nouveau gouvernement pour contrecarrer la crise financière et le déficit de l’Etat, il y a des signes qui ne trompent pas, surtout lorsque l’on est attentif à l’actualité économique et fiscale.
Plusieurs facteurs entrent en scène et me font dire que si vous devez investir c’est maintenant, et plus précisément dans l’Immobilier.
Quelles en sont les raisons ? Et pourquoi maintenant ?
→ La fin du Scellier
Le précédent gouvernement l’avait déjà annoncé, le nouveau l’a confirmé : le dispositif Scellier est destiné à s’éteindre au 31 décembre 2012.
Le savoir c’est un fait, pouvoir en profiter tant qu’il en est encore temps, c’est agir !
Car le dispositif Scellier vous offre tout de même une réduction d’impôts de 21 % pendant 15 ans, à la seule condition d’acter votre acquisition chez le notaire avant le 31 décembre 2012 ! Autant vous dire que si vous souhaitez investir dans le locatif, c’est vraiment, mais alors vraiment le moment ….
Quant au remplaçant du Scellier (Loi Repentin) , il est encore de l’ordre de l’hypothétique. Et si cette future loi est votée, elle sera mise en application à partir de 2013 et elle offrira moins d’avantages que le Scellier actuel.
→ Des taux d’emprunt plus qu’avantageux
Depuis le 1er semestre, tous les indicateurs le confirment, (et même aussi votre banquier si vous êtes allés le voir récemment), les taux ont baissé. Actuellement, pour un crédit immobilier souscrit sur 20 ans vous pouvez obtenir un taux stabilisé à 3.85 %. Et selon le marché, ils ne sont pas prêts de remonter, d’autant que la Banque Centrale Européenne (BCE) vient d’abaisser le 5 juillet dernier ses taux directeurs à 0.75% ce qui incitera les banques à octroyer des crédits immobiliers dans de meilleures conditions.
→ L’instabilité fiscale ambiante
Depuis l’arrivée du gouvernement Hollande, de grands remaniements sont en cours.
Suite à l’audit rendu par la Cour des Comptes sur la situation financière du pays, les Ministères tournent à plein régime pour nous concocter de nouvelles lois principalement orientées sur la diminution des déficits budgétaires. Autrement dit, on doit s’attendre (cela fait déjà la une des journaux…) à l’augmentation d’impôts ou de taxes comme par exemple :
- La hausse ainsi que l’élargissement de l’assiette de la CSG qui touche tous les produits du capital, entre autre, l’épargne
- La fiscalisation du Livret A, en cas de retrait
- Le durcissement de la fiscalité de l’assurance vie, en cours de discussion
- La création (pratiquement votée avec une application au 1er janvier 2012) de la contribution exceptionnelle sur la fortune (CEF) pour tous les contribuables assujettis à l’ISF
Pour revenir à la Cour des Comptes, même si celle-ci n’a qu’un avis facultatif, elle est une juridiction indépendante chargée de s’assurer du bon emploi de l’argent public. Elle dispose pour cela de moyens de pression et nos dirigeants ont toujours été très attentifs à ces recommandations. Très active, elle vient de publier un rapport dans lequel elle fait part de ses préconisations pour améliorer le financement de l’économie française.
Il est évident que ces recommandations au goût très salé d’austérité seront entendues par le gouvernement de M. Hollande.
→ Un système de retraites à bout de souffle
Comme je l’énonçais dans ma dernière actualité « La Réforme des Retraites en marche pour 2013 », des modifications importantes et inquiétantes sont à prévoir pour l’année prochaine. Les caisses de régime des retraites sont dans le rouge, et l’avenir de nos retraites paraît très incertain. La problématique du financement des pensions couplée à l’allongement de l’espérance de vie, sans compter l’arrivée en retraite très prochaine des Baby boomers, se confirme. Plutôt que de subir le mieux est, là encore, d’agir ! L’investissement immobilier est une réponse adaptée :
- Si vous investissez pour la résidence principale, vous anticipez un loyer que vous n’aurez pas à payer lorsque vous ne travaillerez plus, soit 20 à 30 % de pouvoir d’achat en plus.
- Si vous investissez dans le locatif, vous vous préparez des loyers qui deviendront des compléments de revenus plus que bienvenus au moment de la retraite.
Finalement, peu importe votre projet, vous êtes gagnant parce que vous vous constituez un patrimoine durable, générateur de revenus et transmissible.
→ L’immobilier : la valeur refuge par excellence !
C’est vrai. Malgré le contexte peu favorable, le marché de l’immobilier est resté stable et tous les professionnels le confirment. Il n’y a pas eu de krach, ni de bulle immobilière.
L’Immobilier a résisté à la crise financière contrairement à la bourse ou aux produits financiers. Les prix n’ont pas chuté, n’entamant pas la valeur intrinsèque des biens immobiliers (ce qui est un indice de confiance pour la question de la revente), le nombre de transactions a faiblement baissé depuis le début de l’année, ce qui s’explique très certainement par l’événement de l’élection présidentielle cumulé à la crise européenne.
Investir dans la pierre c’est investir dans un actif tangible et réel : on peut s’y projeter, le voir, le choisir, le situer…Bref, c’est un investissement qui nous est propre et dont on peut être certain !
Je pourrai encore énumérer bien d’autres raisons incitatives à l’investissement dans l’immobilier, et je pense vous avoir résumé les principales, celles liées à l’actualité …
Il en existe, toutefois, une qui demeure immuable au-delà de toute conjoncture et de tout marché : vous aurez toujours un projet immobilier que ce soit pour en faire votre résidence principale, secondaire ou pour investir. Car qui dit projet, dit AVENIR…
Mignon l’article. Il est bien écrit et ça m’a fait sourire…parce qu’à mon goût légèrement (beaucoup) intéressé si vous avez des produits à la vente et quelque peu déconnecté de la réalité alors même que je suis moi même en train d’acheter.
qu’en est il des indicateurs de la bourse qui devancent l’économie réelle d’au moins un trimestre et qui n’indiquent pas forcément d’acheter ? qu’en est il de la récession annoncée ? cet article pourrait à quelques passages près être écrit en n’importe quelle période, tant il est fourni de constats d’évidences. Il est ceci dit bien fait. j’évolue dans un secteur qui n’a rien à voir avec l’immobilier mais qui pourtant amène aussi à avoir une vision à long terme de sa vie d’une manière générale et particulièrement économique. Je le dis donc en préambule. je ne vends rien. Cet article (et c’est pour vous taquiner) me rappelle les formulations des médium et autres devins : je vous prédit un avenir où vous allez être bien dans votre vie, avec ce que vous voudrez. vous aurez des projets (ah bon?!?!) ah oui et puis les projets c’est l’avenir (ah ben oui c’est ça car sans projet, pas d’avenir donc?!?! penseriez vous au 21 décembre 2012 pour ceux qui n’achèterais pas ? on a tous intérêt donc, à avoir un avenir…immobilier). et qu’en est il du rapport achat/location en fonction du contexte propre à chacun ? (la fameuse question où une simple calculette qu’on trouve sur le net peut déjà vous aider à avoir un premier élément de réponse, à savoir : est ce financièrement plus rentable pour moi de rester locataire ou propriétaire en ces temps ci ?).
Oui la pierre est un investissement plutôt sûr (du moins l’a souvent été), oui il faut avoir des projets mais qui veut aller loin ménage sa monture et si vous voulez courir une longue distance chers lecteurs-acheteurs, n’allez pas vous tirer une balle dans les pattes avant le top départ ! trèves de métaphores, l’achat immobilier en ces temps ci à mon sens peut être en effet un bon plan. certains diront d’attendre encore un peu et d’autres vous inciteront à…
mon avis : les taux sont en effet bas (je ne spéculerais pas sur leur devenir, je ne maîtrise pas ce domaine), DONC acheter oui MAIS SI c’est plus avantageux que de rester locataire, SI vous achetez bien. Entendez par « acheter bien » faire une bonne affaire en terme de prix qui à mon avis devrait se situer entre 90 et 150 loyers car aujourd’hui nous dépassons allègrement les 250 loyers!!! ce qui est fou!).
exemple : il y a 20 ou 30 ans : une très belle et grande maison s’achetait 150 000 € et se louait envrion (pour l’exemple) 1250€ (soit la maison = 120 loyers car 1250€*120 = 150 000 €. aujourd’hui la même maison vaut 262 loyers soit (pour l’exemple et sans avoir la prétention d’être ultra précis restons sur les mêmes prix de location, c’est juste pour donner l’idée) 262*1250€ = 327500€… les prix varient en focntion des régions certes mais est ce que ca ne vous semble pas cohérent comme évolution de prix entre 1980 et aujourd’hui ? pour ma part c’est ce que je vois sur le marché. alors le bon coup c’est de bien acheter et particulièrement en ces temps de crise… parce que si vous achetez bien, quand le marché repartira parce qu’il repartira (c’est cyclique), vous revendrez bien. Pour ma part j’espère avoir bien acheter…. Bon achat à vous tous si vous estimez que c’est le moment. Et enfin, n’ayez pas de crainte ou scrupules à faire des propositions, car à défaut de savoir si vous aurez bien fait d’acheter maintenant ou pas, vous pouvez au moins vous dire que la transaction qui démarre bien c’est celle où le vendeur, l’acheteur et le(s) éventuel(s) intermédiare(s) y trouvent leur compte, c’est à dire la transaction validée par tous.
Bonjour gg,
D’abord merci pour vos compliments sur la qualité rédactionnelle de mon article ! Et si vous le trouvez un peu « déconnecté de la réalité » peut-être est-ce dû à ma nature optimiste.
Oui vous avez raison, le contexte n’est pas rose, il est même préoccupant et depuis un bon moment, mais cela on nous le serine à chaque journal télévisé, à chaque article…Bref, un vrai matraquage ! Alors, je dirai que ce ton « intemporel » est sûrement volontaire.
Pour ce qui est de l’achat immobilier, je confirme vos dires : il ne doit être réalisé que s’il est plus avantageux que de rester locataire.
Cet achat doit véritablement être réfléchi car il engage, au-delà même du voeu de réaliser un « bon plan ».
Je vous lis , et je comprends que vous avez vous-même investi et vous dites même que le marché immobilier repartira, quel optimisme !
Je pense sincèrement qu’acheter parce qu’il faut acheter n’est pas productif en finalité. Je crois plus au projet parce qu’il part de la personne, de ses envies, de son existence…D’ailleurs, lorsque vous avez acheté, vous avez fait vos calculs, vous avez négocié,etc. Mais au fond, vous aviez un projet qui vous était personnel et adapté à votre situation, non ?
@GG j’ai lu avec beaucoup d’attention votre réponse et je vous avoue que certaines de vos réflexions m’ont faites sourires:
1. » le bon coup c’est de bien acheter » . Vous pouvez faire toutes les études que vous voudrez, tous les acquéreurs ont l’impression d’avoir bien acheté ! Quel ménage s’endetterait sur 15, 20, 25 ans voire même 30 ans sans avoir l’impression de faire une bonne affaire? Quel ménage investierait la quasi-totalité de ses économies ( = apport ) dans un bien qui se déprécierait ?
D’autant plus que les taux d’intérêts sont peut-être relativement bas, mais l’accès au crédit s’est considérablement resserré. Et oui, les banques ne vous suivent pas si elles ne croient pas à votre projet, notamment en cas de chômage, ITT et autres aléas de la vie.
2. Votre postulat sur le nombre de loyers dont le prix d’acquisition d’un bien doit se situer est erroné. Comme vous le signalez vous-même, il dépend des régions. L’IDF englobe 7 à 8 millions d habitants. Et c’est d ‘ailleurs dans cette région que le marche immo est le plus tendu ( demande > offre, il manque plus de 100.000 logements sur cette région). Que conseillez vous donc à des franciliens? De rester toute leur vie locataire ? Pour quelle capitalisation ? Le logement représente en IDF plus de 25 à 30% du budget des ménages. Quelle marge de manœuvre pour épargner ?
L’immobilier est et restera une valeur refuge pour la simple est bonne raison qu’on ne construit pas assez en France. Et cette tendance n’est pas prête de s’inverser. Comment expliquez-vous que durant ces 5 dernières années de crise, l’immobilier ait tant monte? Et je n’ai pas l’impression qu’une bulle se soit créee.
Dernier point, comment expliquez vous que tout personne touchant une grosse somme d’argent ( à toutes les strates de la société ) souhaite investir dans l’immobilier? Car un investissement de ce type garde une valeur d’usage sécurisante ( besoin primaire).
Je pense donc sincèrement que pour pallier au sabrage des retraites, bcp de particuliers ont intérêt à investir correctement [–> le patrimoine que l’on se constitue est proportionnel au moyen que l’on se donne. Et oui la bonne affaire c’est une légende et l’on constate le bon investissement après avoir vendu.] et pourquoi Pas bénéficier de réduction d’impôt? Le Scellieg aujoird’hui n’est éligible que sur 7% du territoire et où réside 80% de la population. Il y a donc de grandes chances que votre appartement soit loué rapidement et a prix de marché. N’oubliez pas que vous mettez à disposition de candidats locataires un appartement plutôt de standing, encore une fois à un loyer maîtrise.
Bien à vous
Thomas
Merci, moi j’ai trouvé cet article très Intéressant, la dose d’optimisme et peut-être un peu trop importante. En tout cas il est toujours intéressant d’avoir des avis contradictoires sur cette grande question de l’immobilier.
Bonjour,
Cet article paru en juillet dernier, donc il y a à peine 4 mois, était bien prémonitoire si je puis m’avancer ainsi.
En effet l’instabilité et en même temps le durcissement fiscal rendent les choses peut-être moins évidentes maintenant.
Alors oui, il en faut de l’optimisme et même peut-être encore plus qu’avant, sinon bonjour la déprime !
Dans tous les cas, je suis ravie que mon article vous ait plu et vous ait fait réagir !
A bientôt pour d’autres réactions sur le blog…