Pour les Français, la retraite est une préoccupation majeure.
Partant du constat que, sous l’effet du vieillissement de la population et du départ à la retraite de la génération du baby boom, le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraites atteindrait 50 milliards d’euros d’ici 2020 et dépasserait 100 milliards d’euros en 2040. Il est évident que l’interrogation sur la durée du temps de travail et le revenu disponible à la retraite sont des préoccupations du moment, toutes générations confondues.
Monsieur de La Brosse, avez-vous des solutions efficaces à proposer ?
Nous avons déjà abordé ce sujet au travers de l’investissement locatif en immobilier. Le tour de la question en loi Scellier a été largement commenté. Il reste cependant un bon nombre de particuliers qui n’a pas saisi cette opportunité. Elle est pourtant essentielle, avant que la baisse de l’avantage fiscal intervienne en 2011.
Certains disent qu’il faut rester prudent vis-à-vis de cette loi ?
Certes, il ne faut pas acheter sous le seul prétexte de diminuer son impôt. L’emplacement reste le pilier numéro un de l’investissement. Le marché locatif, l’offre immobilière, le potentiel économique, l’essor démographique, l’accès aux transports, la proximité des écoles et des commerces sont des éléments essentiels à prendre en compte.
Que recommandez-vous alors ?
Outre la loi Scellier a réaliser dans les bonnes conditions, la location en meublé (LMNP) est une réelle opportunité pour compléter ses revenus à la retraite. Nous avons déjà abordé les avantages de la loi Censi-Bouvard. Pour optimiser l’effet fiscal de la loi, l’idéal est de pouvoir la cumuler avec le dispositif de l’amortissement classique. En achetant 2 lots, dans une EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), ou dans une résidence de tourisme classée (RTC), le bénéfice de 25% de réduction d’impôt sur l’un des lots, additionné de l’avantage de l’amortissement sur le second lot, permet à la fois, de disposer d’une réduction d’impôt immédiate et de percevoir des revenus (BIC), réduits fiscalement par la déduction de l’amortissement.
L’immobilier est donc la recette incontournable pour une retraite complémentaire ?
L’immobilier est en effet un vecteur significatif pour se procurer un revenu complémentaire à terme, mais aussi un levier fiscal très performant.
Il existe aussi d’autres moyens, par l’épargne, pour se constituer un revenu additionnel. Je pense notamment aux SCPI, qui, avec un ticket d’entrée minimum, permettent de réaliser un investissement à sa mesure. Il y a aussi tous les placements en assurance-vie ou fonds communs de placement.
Pour conclure, la retraite se prépare longtemps à l’avance. La diversification de son patrimoine permet une mutualisation des risques. L’immobilier reste une valeur refuge sur le long terme et offre une garantie sur les revenus futurs. Il faut ainsi faire confiance aux spécialistes et déterminer précisément ses objectifs.
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